Toujours un grand plaisir de retrouver la voix chaude et grave de Grand Corps malade… Fabien Marsaud reprend la plume pour nous offrir un sixième album métaphorique, à la fois grave et sérieux comme dans « Au feu rouge », mais plein de tendresse comme dans « Acouphènes ». Il mêle l’oriental et l’européen, les accents et la douceur, quand il chante pour son second fils dans « Tu peux déjà ». Toutes ces nouvelles chansons sont de touchantes déclarations d’amour et de vie de la poésie française. Les thèmes qu’il reprend sont souvent utilisés, mais il y met sa patte : lui seul sait nous faire rêver de cette manière, en nous amenant à croire que les mélanges peuvent être beaux. Être artiste est un plan A, n’en déplaise à certains ou certaines. Dans le rythme de sa verve, on entend toujours en écho le bruit du ballon de basket, comme le bruit de nos battements de coeur… Dans « Dimanche soir », il dépeint avec une délicatesse et une beauté sans pareil l’amour conjugal, et l’on se prend à rêver que les contes de fées modernes existent.

Grand corps Malade, c’est l’art de la métaphore pour sublimer le vécu de chacun. C’est de sa vie qu’il parle mais c’est aussi de la vie de tout le monde… C’est pour ça qu’il touche autant de gens et que j’espère pour ma part qu’il continuera longtemps ! 

 

 

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