La sauver d’abord, puis lui donner une raison de s’accrocher au fil du vent…
Léna est enseignante et vit une vie tout à fait ordinaire et heureuse en Bretagne. Jusqu’au jour où l’horreur frappe. Glissant dans un puits sans fond de désespoir, elle décide de voyager de l’autre côté du monde, et se retrouve en Inde, près du Golfe du Bengale.
Ce qu’elle va découvrir là-bas, ce pays, ses traditions, le fossé infranchissable creusé entre les castes hautes et les gens de basse extraction, les dalits, va provoquer en elle un profond sentiment d’injustice.
Un jour, alors qu’elle nage, comme chaque matin, profitant de l’aube pour un bain d’océan, toujours en lutte avec ses démons intérieurs, elle est emportée par le courant et cesse de lutter.
Quand elle s’éveille, allongée sur le sable, elle découvre la petite fille au cerf-volant qu’elle aperçoit régulièrement, profitant de l’aube, comme elle, et qui la fixe de ses grands yeux noirs. Elle doit avoir neuf ou dix ans et c’est elle qui a sauvé Léna de la noyade, en donnant l’alerte, pour que la Red Brigade la sorte de l’eau. Commence alors une relation entre ces êtres qui va changer leur vie à tous : une enfant, une jeune fille et une femme en deuil. Triptyque une fois de plus mené de main de maître.
Quand Léna découvre que la petite, muette, ne sait ni lire ni écrire, l’enseignante en elle créé un langage dessiné sur le sable, en tissant, grain par grain, une relation de confiance et d’amour, pour faire éclore son nom : Lalita. Alors, pour elle, Lena engagera une bataille dont le prix à payer, pourtant, sera (trop) lourd à porter…
Ouvrir une école et éduquer des filles dans un pays mue par une société patriarcale dans laquelle naître fille et dalit est la pire des malédictions, c’est, pour beaucoup de gens, un véritable affront. Il y a pourtant des sourires qui valent tous les combats…
Un roman puissant, à lire, à conseiller, à partager absolument !
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